6ème édition de l'École internationale "Démocratie locale, décentralisation et gouvernance multiniveaux" organisée en partenariat avec l' AFSP et l'IPSA AISP, les 15, 16 et 17 septembre 2021 au sein des locaux de Sciences Po Rennes et/ou en distanciel (suivant l’évolution des consignes sanitaires). 

Comme lors des éditions précédentes, l’École internationale 2021 constitue un espace unique de rencontre, d’échange et de formation entre chercheurs doctorants et postdoctorants, fonctionnaires territoriaux, élus locaux, agents d’urbanisme et autres praticiens intéressés par les défis et dynamiques du gouvernement des territoires en transition, en milieu urbain comme en milieu rural, dans les pays du Nord comme dans ceux du Sud.

Elle propose, pendant trois journées, une formation intensive, interactive et de haut niveau sur les enjeux de démocratie locale, de décentralisation et de gouvernance territoriale.

Le thème de cette édition est "Résiliences & Territoires : Acteurs, pratiques et enjeux.

En 2021, après deux années de crise sanitaire inédite, la notion de résilience est omniprésente dans le débat public et académique. Loin d’être nouveaux, les débats et réflexions sur la résilience des sociétés semblent accompagner depuis longtemps les sorties de catastrophes naturelles, conflits armés, accidents industriels, pandémies, etc. (Snowden, 2019 ; Aschan-Leygonie, 1999, Jebrak, 2010).

Notre école d’été se propose d’explorer cette notion de résilience en relation avec les thématiques fortes de la chaire TMAP comme la gouvernance territoriale, les solidarités, les transitions environnementales et la démocratie locale. Initialement théorisée dans le monde universitaire, la notion de « résilience » s’est largement diffusée à travers le monde et dans divers secteurs d’activités depuis les années 2000 avec le concours, entre autres, des Nations Unies « qui ont conduit à focaliser l’attention sur la réduction des risques de catastrophes (RRC) dans une perspective de développement durable (DD) » (Quenault, 2017, p.36) ou qui, à travers le GIEC, ont érigé la résilience « comme un des principaux objectifs politiques de gestion de la crise climatique mondiale » (Giry, 2020, p.483).

En sciences humaines et sociales, et dans le champ des études urbaines et territoriales en particulier, la résilience renvoie généralement à deux considérations principales : d’un côté, la capacité d’un territoire à se rétablir et à s’adapter quand il est affecté par une crise ou même à « rebondir » après une catastrophe (Laganier, 2013 ; Cerema, 2017 ; Bristow, 2018), de l’autre la dimension durable, collective et inclusive (Masterson, 2014 ; Tanguy, 2013) d’une telle capacité territoriale (Pasquier, 2012) où habitants, acteurs économiques et associatifs seraient acteurs autant que les autorités politico-institutionnelles.

Pourtant, en dépit de cette apparente clarification conceptuelle, la notion de la « résilience » à l’échelle des territoires soulève plusieurs questions. Quels problèmes posent la mise à l’agenda de la résilience à la conduite de l’action publique (gestion financière, gestion managériale, etc.) aux différentes échelles locales, nationales, internationales ? Quels effets la résilience comme paradigme des politiques produit sur l’organisation de l’État et de l’action publique ? Quels acteurs contribuent au quotidien à la mise en discours, en images et en pratiques de la résilience ? Quels sont les domaines et leviers d’actions développés au nom de la résilience territoriale ? Quelles formes nouvelles de coopération, coopétition ou concurrence entre les territoires, mais aussi en leur sein, émergent de ces injonctions généralisées à la résilience ?

Ces questions non seulement laissent entrevoir la variété des domaines, des acteurs, des échelles ou des temporalités susceptibles d’être concernés par la résilience, mais suggèrent aussi son caractère éminemment systémique et diffus (Joseph, 2018).

L’objectif principal de l’École d’été est donc d’interroger les différentes trajectoires territoriales et les reconfigurations des systèmes d’acteurs en lien avec la quête de la résilience. La notion de « résilience » présente un intérêt heuristique certain pour repenser collectivement les actions d’aménagement et de développement de nos territoires aujourd’hui. En étant à la fois un objet d’étude pluridisciplinaire d’un côté, et un champ de pratiques professionnelles diverses de l’autre, ce thème offrira le cadre d’une réflexion collective favorisant le croisement des regards entre différentes disciplines universitaires et un large éventail de décideurs politiques, chercheurs et praticiens.

Notre École d’été apportera une nouvelle fois sa contribution aux débats et à la compréhension des changements en cours. Les participants auront l’opportunité au cours de séquences variées et innovantes, de croiser et d’enrichir leurs regards respectifs sur le monde contemporain des politiques territoriales.

Sur inscriptions dès maintenant

Le nombre de places est limité à 50 afin de permettre des échanges approfondis entre participants et avec les intervenants et garantir une qualité de formation.

Chaque candidature doit comporter les documents suivants :

  • Pour les chercheurs (doctorants / postdoctorants) : un CV ; une lettre de motivation d’une page ; un résumé de la thèse en cours ou d’un article (1 page maximum).
  • Pour les professionnels et les élus : une lettre présentant les points d’intérêts pour l’École d’été (afin de préparer les ateliers de regards croisés des 15 et 16 septembre).

La demande d’inscription est à envoyer à chaire.tmap@sciencespo-rennes.fr

 

Tarifs

Candidature enregistrées avant le 31 juillet 2021 :

  • 180 euros pour les chercheurs (doctorants et postdoctorants)
  • 450 euros pour les professionnels et élus locaux.
  • 300 euros pour les professionnels et élus locaux des collectivités et institutions partenaires de la Chaire.

 

Candidatures enregistrées entre le 1er août et le 12 septembre 2021 :

  • 220 euros pour les chercheurs (doctorants et postdoctorants
  • 500 euros pour les professionnels et élus locaux (y compris les partenaires).

 

Dans ces deux cas, ), les frais comprennent la participation à l’ensemble des sessions et ateliers de l’école d’été, la documentation, les déjeuners, les pauses-café, les cocktails et le dîner de gala. Ces frais ne couvrent pas : l’hébergement, le transport et les petits déjeuners.

 

Pour celles et ceux qui souhaitent suivre à distance les conférences plénières des matins :

  • 50 euros par conférence

 

Dans ce dernier cas, , les frais comprennent la participation en visioconférence à la conférence en question.

 

Programme Édition 2021en cours de finalisation.

 

CONTACT

Chaire TMAP : Gaël Hily, chargé de recherche et de développement, chaire.tmap@sciencespo-rennes.fr

 

 

Nous suivre :

Twitter Linkedin - Newsletter