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les trois axes thématiques
Riche de ses trois premières années, la chaire TMAP a fait le choix de consolider ses activités autour de trois grands axes thématiques pour la période 2018/2021.
- Axe 1 / Différenciations territoriales et expérimentations institutionnelles
Les activités menées dans cet axe ont pour objectif d’interroger l’opportunité et la pertinence de la "différenciation territoriale", présentée tantôt comme un complément, tantôt comme une critique voire une remise en cause de la doctrine de l’unicité de la République qui a accompagné la construction de la France moderne et des différentes réformes. Face aux défis actuels auxquels doivent répondent nos sociétés, quels enjeux, quelles opportunités et quels risques la "différenciation territoriale" fait-elle courir à l’action publique ?
- Axe 2 / Accompagnement des transitions et résilience territoriale
Cet axe s’intéresse au renouvellement des formes de l’action publique, des mobilisations collectives et de la démocratie face aux changements et bouleversements multiples (climatique, écologique, économique, démographique…). En France et en Europe, mais aussi dans le monde, de plus en plus de collectivités territoriales et d’acteurs de la société civile, bien qu’avec des capacités variables, montent en première ligne face aux défis des transitions. Sous quelles formes et dans quelles conditions ce mouvement génère-t-il des lieux d’expérimentation et d’innovation dans les territoires ? Quels obstacles, quelles opportunités et quels leviers pour le changement ?
- Axe 3 / Gouvernances des solidarités humaines et territoriales
Cet axe entend contribuer à la réflexion et au débat sur le gouvernement des solidarités humaines et territoriales dans nos sociétés contemporaines confrontées aux défis des inégalités sociales et territoriales. Comment comprendre et analyser les mutations qui traversent les politiques sociales ainsi que les modes d’action collective dans le champ des solidarités ? La notion d’ "innovation sociale" peut-elle s’avérer robuste pour apprécier les modes de gestion territorialisés de la question sociale ?